L’éthique : qu’est ce que c’est ? Voici une définition et les comportements vertueux à adopter
L’éthique est un mot dont l’étymologie renvoie à une réflexion sur la pratique humaine en société. C’est un terme qui soulève la question de la responsabilité de l’homme dans ses actions et décisions, ainsi que de son rapport à autrui et à la vie en général. Elle concerne à la fois les comportements individuels et les pratiques sociales.
L’éthique se fonde sur un code de conduite qui vise à définir les principes moraux qui régissent les comportements humains. Ces principes sont souvent liés aux notions de bien et de mal, de respect de la vie et des droits humains. Ils sont conçus pour guider les décisions et les actions individuelles, en prenant en compte les implications sociales et publiques de ces dernières.
L’éthique implique une réflexion profonde sur la vie humaine et la façon dont elle est vécue en société. Elle se base sur une fonction de questionnement permanent, où chaque action est soumise à une évaluation morale, afin de déterminer si elle est juste et acceptable pour tous les membres de la société. L’éthique considère que chaque individu a le droit de vivre dans un environnement respectueux de ses droits, ce qui implique un comportement éthique de la part de tous les acteurs sociaux.
Enfin, l’éthique est un processus dynamique qui doit être régulièrement réexaminé et adapté en fonction de l’évolution des pratiques sociales et des enjeux éthiques qui en découlent. Elle est donc étroitement liée à la réflexion sur les droits humains, la justice sociale et la prise en compte des implications sociales de chaque décision ou action individuelle.
Éthique : Partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale. Ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un.
Source : dictionnaire Larousse
Faire preuve d’éthique professionnelle, comment s’y prendre
Si l’éthique, au sens large, signifie prendre en compte les impacts de notre consommation sur l’environnement et la société actuelle, l’éthique professionnelle quant à elle est l’ensemble de règles, principes et valeurs qui définissent la ligne directrice à tenir dans une entreprise. Ainsi, l’éthique professionnelle ou la déontologie, a pour but de réglementer les activités liées à une profession.
L’éthique et le management
Bien souvent, le dirigeant ou le manager est confronté à des problématiques éthiques qui s’invitent de plus en plus dans les entreprises. Alors comment faire cohabiter éthique et devoir professionnel ?
Il n’y a pas de recette miracle et il s’agit pourtant de développer une vraie culture en s’appuyant sur des valeurs fortes.
Un bon manager peut donc se résumer comme une personne de confiance et accessible. Il est à la fois connecté et pragmatique, faisant preuve d’une aisance pour communiquer.
Les dérives engendrées par l’éthique
De nos jours, l’éthique pénètre à tous les niveaux de notre société et de plus en plus d’individus prônent le « plus responsable ». Toutefois cette notion d’éthique peut parfois engendrer quelques dérives. La dérive managériale qui fait de la formation non plus une façon de se former mais une façon d’être évalué, par exemple. De manière plus extrême, l’éthique a déjà été le cœur d’une manipulation ayant conduit des individus à rejoindre des sectes. On dénombre ainsi de nombreux domaines dans lesquels cette notion d’éthique n’est pas toujours un vecteur de respect des valeurs. Nous pourrons citer les dérives économicistes, sociétales…
L’exemple du monde publicitaire
Les règles d’éthique s’appliquent à tous les médias, de la télévision à internet. Cependant, les consignes fixées par l’ARPP (organisme luttant pour le respect des lois en vigueur pour la publicité) ne sont malheureusement pas toujours respectées et la sphère digitale est la plus mauvaise élève !
Tandis que certains annonceurs ne se préoccupent pas des « règles » déjà établies, il existe des organismes et / ou des mouvements qui se forment pour dénoncer l’abus publicitaire, comme avec la journée mondiale contre la pub qui lutte contre l’invasion publicitaire ou encore le logo Stop Pub dans les boites aux lettres.
Vers une consommation plus responsable
Résultat d’une prise de conscience générale depuis ces dernières années, la consommation quotidienne tend à devenir de plus en plus responsable afin de limiter son impact sur l’environnement, la société et sur nos santés ! Cependant, bien que la consommation soit un moyen de se distinguer des autres à travers l’alimentation et la culture, par définition consommer reste un acte égoïste qui nous permet de satisfaire nos propres besoins. Peut-on alors concilier l’acte de consommation avec un comportement éthique ? Faisons le point.
Une prise de conscience générale
On observe de nos jours que de plus en plus de français adoptent de façon individuelle un comportement qui se veut plus responsable. Il existe plusieurs définitions de la « consommation responsable » : un comportement d’achat qui considère les enjeux environnementaux et politiques, par exemple. Ainsi, éteindre les lumières en quittant une pièce, trier ses déchets ou encore se limiter aux douches plutôt qu’aux bains, ou même construire une maison éco-responsable sont des actes que l’on peut qualifier d’éthique. A l’échelle collective, c’est le concept de ville écologique qui vient structurer et encourager davantage les comportement éthiques individuels, dans une optique de vivre ensemble et de lutte contre le réchauffement climatique.
Comment consommer de façon plus éthique ?
En tant que tel, consommer plus responsable n’est pas une notion simple à définir. En effet cela dépend essentiellement de l’appréciation de chacun et des valeurs que l’on défend. Pour un individu, consommer des produits bio et écologiques peut être considéré comme un acte responsable alors que pour une autre personne, il s’agira plutôt de privilégier une production locale pour réduire son empreinte carbone. Faire en sorte de consommer de façon responsable induit cependant de respecter ces quelques critères :
- Consommation de produits dont l’impact sur l’environnement est réduit,
- Achat de produits qui préservent la qualité des sols et des eaux,
- Achat de produits fabriqués dans des conditions de travail respectables,
- Consommation de produits locaux,
L’exemple du smartphone « éthique »
L’industrie électronique contribue largement à la destruction de l’environnement et à la croissance des injustices et des inégalités. Par smartphone éthique, nous entendons donc bien sûr un produit qui soit respectueux, dans son usage, de la planète et de son utilisateur. Cela signifie que les composants du téléphone sont en grande partie issus de matières premières recyclées et fabriquées de manière équitable dans de bonnes conditions de travail. A l’heure du développement de toutes sortes de technologies plus ou moins énergivores, il est donc possible de fabriquer des smartphones plus « responsables ».
La mode éthique, une nouvelle façon de s’habiller
Tout comme l’industrie électronique précédemment mentionnée, le secteur de la mode est l’un des plus polluants qui existe. Dans un contexte de prise de conscience générale, plusieurs enseignes réagissent entraînant ainsi les autres dans leur sillage. Ainsi, il est largement envisageable de « consommer » des vêtements et accessoires de mode de façon plus responsable en raccourcissant les circuits de distribution et en choisissant des matières respectueuses de l’environnement.
Appel à l’action : une prise de conscience éthique globale est nécessaire
L’appel à l’action pour une prise de conscience éthique globale est crucial pour que les individus, les organisations et les sociétés dans leur ensemble puissent agir de manière éthique. Chacun doit comprendre que l’éthique ne doit pas être considérée comme une simple question de conformité à un code de conduite, mais plutôt comme une manière de penser et d’agir qui doit être intégrée dans tous les aspects de la vie. Il n’existe en effet pas une « check liste » ou un guide des bonnes pratiques d’éthique. En réalité, l’éthique peut être bien différente d’un individu à un autre, d’un pays à un autre, d’une entreprise à une autre. Chacun peut s’approprier sa propre définition de l’éthique. Toutefois, on peut établir des grandes lignes morales, des notions de bien et de mal immuables, des principes généraux qui peuvent s’adapter à tous quelque soient leurs sensibilités. Pour ce faire, il est important de mettre en place des mesures qui permettent de favoriser une prise de conscience éthique globale.
Cela peut passer par la sensibilisation à l’éthique dès le plus jeune âge, en incluant des programmes éducatifs sur l’éthique dans les écoles. Les entreprises peuvent également jouer un rôle important en adoptant des pratiques commerciales éthiques, en mettant en place des politiques de responsabilité sociale et en s’engageant à respecter les droits humains et l’environnement.
En outre, les gouvernements peuvent promouvoir l’éthique en créant des lois et des politiques qui encouragent des comportements éthiques et découragent ceux qui ne le sont pas. Les médias peuvent également contribuer en promouvant des comportements éthiques et en exposant les pratiques qui ne le sont pas.
Enfin, chacun d’entre nous peut contribuer à une prise de conscience éthique globale en adoptant des comportements éthiques dans notre vie quotidienne, en étant conscient des implications éthiques de nos choix et en agissant de manière responsable et respectueuse envers les autres. L’éthique touche toutes les composantes de la société : les comportements individuels, les modes de consommation, la justice, les pratiques sociales, le rapport à autrui et à la vie en général…
Pour conclure, nous pouvons affirmer que l’appel à l’action pour une prise de conscience éthique globale nécessite une approche collective et proactive de la part de tous les acteurs sociaux, et de toutes les composantes de la société.